250 000 Euro ! !! Pourquoi ? Est-ce suffisant ?
La Fédération Wallonie-Bruxelles débloque 250 000 euros supplémentaires pour booster l'éducation sexuelle.
L'enveloppe dédiée à l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) est portée à 250 000 euros pour 2019. La circulaire Evras sera également étendue à toutes les structures fréquentées par des jeunes âgés de 12 à 30 ans, a annoncé Isabelle Simonis, ministre de la Jeunesse et de l'Égalité des chances en Fédération Wallonie-Bruxelles. La ministre a présenté la circulaire fixant les conditions d'organisation et de subventionnement des activités d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras), destinées aux jeunes de 12 à 30 ans, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019. Le montant consacré à ce sujet a été porté à 250 000 euros par an.
A partir de 2020, la Belgique a prévu d'étendre les cours EVRAS à la lutte contre la violence envers les femmes. L'EVRAS n'est pas une priorité dans les écoles depuis le début de la crise. Selon Julie Henriet : La sortie était prévue bien avant la crise sanitaire. Mais l'EVRAS n'a pas été une priorité dans les écoles depuis le début de la crise. Or, beaucoup de jeunes souffrent de la crise sanitaire et ces temps doivent, je pense, être maintenus comme une priorité en ce moment. Ce sont des lieux sécurisés, des tiers lieux où la parole peut s'exprimer et qui peuvent être une ressource.
Et puis il y a 1,1 million d'euros pour généraliser les cours d'éducation sexuelle à Bruxelles Une étude commandée par la Cocof propose trois stratégies pour généraliser Evras.
Moins de 20% des élèves de l'enseignement obligatoire francophone à Bruxelles ont reçu au moins une activité Evras en 2018. Pourtant, l'éducation aux relations affectives et sexuelles fait partie des obligations internationales visant à sensibiliser les enfants et les adolescents à des questions aussi variées que les maladies sexuellement transmissibles, les menstruations ou le consentement. "Ce sont des outils pour leur permettre de se respecter et de respecter les autres, et de lutter contre toute une série de violences faites aux femmes". Même si la Cocof n'a pas les compétences de l'éducation ou de la jeunesse, nous intervenons dans les écoles via les centres de planning familial", explique Barbara Trachte (Ecolo).
Le rapport propose trois stratégies qui fixent des objectifs de couverture sur cinq ans, en fonction du public cible de la Cocof et des ressources qu'elle est prête à allouer au projet. La première est un modèle minimal qui propose la mise en œuvre d'animations à trois niveaux distincts : la sixième primaire, la deuxième et la quatrième secondaire, avec un total de six animations par année scolaire dans l'enseignement ordinaire. Le modèle intermédiaire suggère de mettre en œuvre des animations de la troisième maternelle à la sixième secondaire, une année sur deux. Enfin, le modèle idéal recommande de mettre en place des animations pour chaque année scolaire, à partir de la troisième maternelle, afin d'assurer une continuité annuelle d'Evras avec les élèves, avec un total de 65 animations, selon Lirim Tasdélèn : "L'école est là pour aider les parents en matière d'éducation sexuelle : c'est une coéducation. Ce n'est pas seulement le rôle des parents et des amis d'informer les enfants, de développer leur esprit critique. Malheureusement, le sujet est encore tabou à l'école car il est difficile pour les adolescents de poser des questions en classe.
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